Seulement, si en matière de sécurité routière cette idée semble juste, en matière de pollution une telle décision peut devenir une vraie catastrophe écologique.
D’après l’étude menée par la SETRA (Service d’études sur les transports, les routes et leurs aménagements), l’augmentation proportionnelle des émissions de CO2 lié à l’augmentation de la vitesse n’est vrai que dans la moitié des cas. Malheureusement, en deçà de 65 km/h la courbe s’inverse. Si les véhicules légers passent de 50 a 30 km/h, leurs émissions augmentent de 33% et la consommation - de 2 litres au 100 km. Cela ne concerne bien sûr pas les voitures électriques, qui ne représentent que 0,11 % du parc des voitures en circulation.
Il ne faut pas oublier qu’un tel ralentissement peut avoir des conséquences catastrophiques pour les diesels (60% du parc) dont leur encrassement se trouvera accéléré. À 30 km/h la vanne EGR (recirculation des gaz d'échappement) est à son ouverture maximale et la production des particules est énorme. Et pour les véhicules équipés de FAP (filtre à particule) la réduction de la vitesse à 30 km/h va provoquer une saturation rapide du filtre. Le résultat est malheuresement previsible : la pollution va augmenter considérablement tout comme le nombre de pannes.
Pour passer le test psychotechnique du permis de conduire vous pouvez consulter le site des centres psychotechniques AAC.