Les feux comportementaux qui passent du rouge au vert lorsqu'on ne dépasse pas la vitesse autorisée et inversement existent depuis longtemps dans certains pays européens. Pourtant leur fonctionnement en France n'était pas légal jusqu'à cette année.
Leur but est de faire respecter les limitations de vitesse par les usagers de la route. Les maires y voyaient un élément pédagogique plus utile que les radars ou les ralentisseurs ordinaires. Ils permettaient de sécuriser les entrées de village et les alentours des établissements scolaires.
On reprochait à ces feux qu'ils pouvaient pousser les automobilistes à accélérer dès qu'ils voyaient le feu vert s'allumer. Et le fait qu'ils ne pouvaient plus filtrer la vitesse lorsque le trafic dépassait 200 véhicules par heure.
En attendant une réglementation, les autorités des communes étaient obligées d'éteindre les feux ou de les transformer en feux classiques.
Un arrêté publié le 16 avril au Journal officiel a encadré législativement leur fonctionnement et a défini des règles. Désormais le feu peut fonctionner comme un feu récompense uniquement. Le signal doit être rouge au repos lorsqu'il n'y a pas de véhicules qui s'approchent. Quand un véhicule respectant la limitation de vitesse est détecté en approche, le feu passe au vert, puis au jaune fixe et repasse au rouge au repos lorsqu'il n'y a pas d'autre véhicules sur la route. Le fonctionnement du feu en mode sanction qui passe au rouge en cas de vitesse trop élevée est désormais interdit.
Les feux peuvent être installés en agglomération, loin des panneaux d'entrée en agglomération, des passages pour piétons et des intersections.
Si votre permis a été annulé et que vous devez passer le test psychotechnique du permis de conduire, vous pouvez consulter le site des centres de tests psychotechniques AAC.
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